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Dépistage du cancer du col de l’utérus chez les personnes immunodéprimées (hors PVVIH)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

Ainsi, au terme de son évaluation, la HAS recommande un dépistage plus rapproché du cancer du col de l’utérus, pour les personnes immunodéprimées suivantes :

  • – atteintes de déficit immunitaire primitif ou congénital (par exemple, syndrome de Di George, agammaglobulinémie, hypogammaglobulinémie …)
  • – greffées par cellules souches hématopoïétiques allogéniques ;
  • – atteintes de lupus systémique (traitées ou non) ;
  • – sous traitement immunosuppresseur depuis au moins un an (par exemple, pour une greffe, une polyarthrite rhumatoïde, une MICI, une sclérose en plaques…)
  • – et toute personne en situation d’immunodépression sévère, diagnostiquée par un professionnel de santé.

Pour ces personnes ciblées, le dépistage doit débuter dans l’année suivant la greffe, le diagnostic de lupus systémique ou la mise sous traitement immunosuppresseur, y compris chez les femmes de plus de 30 ans dont le dernier test HPV était négatif avant ces situations.

Le dépistage est recommandé aux intervalles suivants, pour les personnes immunodéprimées (hors PVVIH) :

  • – âgées de 25 à 29 ans, la réalisation d’une cytologie annuelle est recommandée.
  • – âgées de 30 à 65 ans, un premier test HPV est à réaliser à 30 anspuis tous les 3 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.
  • – à partir de 65 ans, la poursuite ou l’arrêt du dépistage du CCU devra être décidé selon le résultat du dernier test HPV et en tenant compte des antécédents médicaux

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