POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Le CNGOF maintient donc sa position et ne recommande pas le dépistage anténatal systématique étant donné :
- – l’absence d’évaluation des effets positifs ou négatifs d’un tel dépistage et de l’absence d’évaluation médico économique
- – la difficulté de l’information
- – les possibles difficultés d’interprétation des sérologies et l’absence de possibilité de faire un diagnostic d’une infection secondaire (réactivation ou réinfection) à CMV.
Le dépistage sérologie systématique s’il était réalisé à toutes la patientes de France ne permettrait de repérer que la moitié des infections congénitales.
- – le possible effet délétère d’une sérologie positive sur la prévention par les mesures d’hygiène. En cas de négativité de la sérologie initiale, les mesures d’hygiène sont mieux appliquées par les patientes. En cas de positivité initiale, il y a un risque de levée de la prévention alors que des réinfections sont possibles. La prévention par l’hygiène doit donc être systématique pour toute patiente, quel que soit le résultat des sérologies.
- – En l’absence d’études de haut niveau de preuve sur leur intérêt, Le CNGOF ne recommande pas l’utilisation large des traitements anténatals (valaciclovir, immunoglobulines) en dehors d’essais thérapeutiques.
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