POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Efficacité vaccinale chez les patients immunodéprimés
La plupart des immunodépressions et des traitements immunosuppresseurs risquent d’impacter négativement l’efficacité des vaccins et la durée de la réponse vaccinale à la fois pour les réponses immunitaires humorale (anticorps) et cellulaire (lymphocytes T). Des premières données confirment une faible production d’anticorps chez les patients sévérement immunodéprimés pour les différents vaccins contre la COVID-19.
• Le risque théorique d’une diminution d’immunogénicité par absorption accrue des liposomes (vecteurs de certains vaccins) dans les tissus tumoraux n’est pas démontré cliniquement (ESMO 2020).
• Les traitements immunosuppresseurs entraînent une diminution de l’immunogénicité (baisse du nombre et de la fonctionnalité des lymphocytes T CD4, des Ig M et Ig A), et potentiellement de l’efficacité des vaccins (Mackall et al., 2000).
• Cela a été montré pour le vaccin anti-grippal avec un taux de séroconversion inférieur après vaccination chez les patients porteurs de cancers. Une efficacité clinique constatée chez les patients porteurs de cancers vaccinés par rapport aux patients porteurs de cancers non vaccinés, permet cependant d’être très en faveur de la vaccination (Beck et al., 2013). Des données plus récentes ont confirmé le bénéfice net de la vaccination antigrippale chez les patients atteints de tumeur solide (Blanchette et al., 2019).
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