POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Au total, compte tenu de la présente évaluation, la HAS estime que la mesure de la CV plasmatique VIH-2 est indiquée :
‒ Dans les situations de diagnostic suivantes :
• chez le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 18 mois exposé au risque de contracter le
VIH-2 de sa mère (exposition in utero, lors de l’accouchement et/ou lors d’un éventuel allaitement) : à la naissance, puis régulièrement chez le nourrisson entre une fois par mois et une fois par trimestre ; la fréquence des mesures et la date de leur arrêt dépendent du traitement prophylactique prescrit et d’un éventuel allaitement ; deux tests concordants sur deux échantillons consécutifs sont nécessaires pour valider le diagnostic d’infection ou de non infection après la fin de la prophylaxie ;
• chez l’adulte et l’adolescent devant tout syndrome infectieux aigu compatible avec une primo-infection par le VIH, après exclusion d’une infection par le VIH-1 selon les recommandations en vigueur et dans un contexte d’une possible contamination à VIH-2 ;
• chez l’adulte et l’adolescent, en cas de co-infection VIH-1 et VIH-2 diagnostiquée par la présence d’Ac dirigés contre chacun ces deux virus, en parallèle de la mesure de la CV plasmatique VIH-1.
‒ Aux étapes suivantes de la prise en charge médicale d’une personne vivant avec le VIH2 (ou coinfectée par le VIH-1) :
• dans le bilan paraclinique initial (si elle n’a pas été réalisée peu de temps auparavant pour le diagnostic) pour évaluer la virulence de la pathologie et orienter le parcours de soins ;
• pour la surveillance des patients non traités, tous les six mois et en cas de progression clinique ;
• lors de l’initiation du traitement antirétroviral, après un mois de traitement et ensuite au moins tous les 6 mois, voire tous les 3 mois selon les critères biologiques dont le taux de CD4, pour suivre l’efficacité de ce traitement à contrôler l’infection ;
• chez la femme enceinte, en début de grossesse puis régulièrement au moins une fois par trimestre, autour de la 36è semaine et à l’accouchement pour orienter les mesures de prévention d’une transmission verticale mère-enfant.
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