POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Le diagnostic de la strongyloïdose repose sur :
- – la recherche des Ac sériques anti-Strongyloïdes stercoralis réalisée par la technique immunoenzymatique (« ELISA ») ;
- – la recherche des larves dans les selles, réalisée par examen parasitologique des selles « classique » puis par une technique d’extraction, la méthode de « Baermann » (réitérée trois fois sur plusieurs jours) ; l’observation des larves apporte le diagnostic de certitude. La séquence des examens n’est pas formellement établie, ils sont souvent concomitants.
Les principales populations cibles (indications) sont :
- – les patients présentant des symptômes cliniques (digestifs, cutanés…) ou biologiques (hyperéosinophilie) évocateurs d’une strongyloïdose (sous traitement immunosuppresseur ou non) ;
- – les patients originaires ou ayant vécu en zone d’endémie quelles que soient la date et la durée du séjour, avant la mise sous traitement immunosuppresseur (notamment corticothérapie à dose élevée au long cours, chimiothérapie, immunomodulateurs…) ;
- – les patients séropositifs pour le virus HTLV-1 ;
- – les personnes migrantes ou réfugiées originaires de zone d’endémie à leur arrivée.
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