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Évaluation des méthodes non invasives de mesure de la fibrose hépatique dans l’hépatite B chronique (2014)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

 

Ainsi, l’évaluation des données recueillies a mis en évidence un certain nombre de limites :

– l’absence de démonstration de l’utilité clinique de ces méthodes dans le cadre du bilan initial et du suivi de l’hépatite B chronique non traitée ;

– l’impossibilité d’apprécier les performances diagnostiques des méthodes non invasives de mesure de la fibrose hépatique, à l’exception de celles concernant l’élastographie impulsionnelle ultrasonore, l’exactitude diagnostique de cette dernière s’avérant cependant incertaine et imprécise ;

– l’absence de seuils diagnostiques clairement établis pour l’élastographie impulsionnelle ultrasonore.

Cependant, malgré toutes ces limites, une majorité des parties prenantes consultées estime qu’il existe une place pour les méthodes non invasives de mesure de la fibrose hépatique dans la prise en charge de l’hépatite B chronique, notamment en cas de suspicion de cirrhose.

Cette position professionnelle se retrouve également dans différentes recommandations de bonne pratique identifiées.

En effet, comme indiqué dans le contexte de ce rapport, un certain nombre de recommandations françaises, internationales et étrangères récentes, fondées principalement sur l’avis d’experts ont intégré les méthodes non invasives de mesure de la fibrose hépatique, en particulier l’élastographie impulsionnelle ultrasonore, dans la prise en charge initiale des patients atteints d’hépatite B chronique.

Il est à noter que les conclusions de ces différentes recommandations ne sont pas complètement superposables quant à la place de ces méthodes non invasives dans la prise en charge de l’hépatite B.

Ainsi, la recommandation du National Clinical Guideline Centre de 2013 (voir p. 27 et 28) retient notamment l’élastographie impulsionnelle ultrasonore pour le diagnostic de cirrhose en vue de mettre en place une prise en charge adaptée.

Bien que ces positions professionnelles soient le plus souvent non explicitées, elles ont probablement considéré, d’une part, le caractère invasif (et imparfait) de la PBH et sa difficulté d’acceptation actuelle par les patients et, d’autre part, les bénéfices potentiels des méthodes non invasives dans l’hépatite B chez les patients correctement diagnostiqués, malgré une exactitude diagnostique globalement incertaine.

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