AIDE A LA PRESCRIPTION
DIAGNOSTIC
Sérologie virus Epstein Barr |
Détection génome du virus Epstein Barr |
POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Les résultats de cette évaluation indiquent que la PCR EBV en temps réel trouve sa place dans le suivi des patients transplantés à haut risque de développer un SLPT en vue de mettre en place un traitement préemptif, puis dans le suivi de ce traitement. Dans ces deux situations, la charge virale EBV n’est qu’un des éléments à prendre en compte dans la décision thérapeutique.
Les populations les plus à risque de développer un SLPT sont notamment les transplantés de cellules souches hématopoïétiques (adultes et enfants), et les enfants transplantés d’organes solides.
En ce qui concerne les adultes transplantés d’organes solides, le risque de SLPT et donc l’utilité de la PCR EBV varient en fonction de l’organe transplanté. Classiquement, il est énoncé que le risque diminue dans l’ordre suivant : intestin, thoracique, foie, rein.
De plus, indépendamment du type de transplantation, les patients à risque de primo-infection EBV (et en particulier les patient EBV négatifs recevant la greffe d’un donneur EBV positif), ainsi que les patients ayant reçu une déplétion du greffon en cellules T, des anticorps anti-lymphocytes T ou une greffe haplo-identique dans le cadre de transplantation de CSH, sont considérés à haut risque de SLPT.
En ce qui concerne les conditions de réalisation de cet examen de PCR, il ressort de cette évaluation que :
• le sang total apparaît comme le prélèvement à utiliser ;
• le résultat de cet examen doit être exprimé en unités internationales (UI/ml) ;
• dans l’attente de standardisation des différents kits, le suivi d’un patient doit être réalisé avec la même technique et dans un même laboratoire ;
• les sujets à risque sont suivis de manière intensive (mesures hebdomadaires ou bimensuelles), au moins pendant les trois premiers mois post-transplantation.
En ce qui concerne les examens de sérologie EBV, les résultats de cette évaluation indiquent qu’ils trouvent leur place avant la transplantation chez le donneur et le receveur, afin de déterminer le statut vis-à-vis de l’EBV et le risque de SLPT qui en découle.
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