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SOPK : quel diagnostic et quel suivi biologique ?

Diagnostic : au moins 2 critères parmi les suivants

Troubles du cycle

Spanioménorrhée

Aménorrhée

Hyperandrogénie

Clinique :  

acné, hirsutisme, alopécie androgénique

 

Biologie : 

Testostérone dosée au 2 ou 3ème jour du cycle (en l’absence de prise hormonale)

Testostérone libre

 

Examens complémentaires (si testostérone non augmentée) :

SDHEA 

Delta 4 androstènedione

Fonction ovarienne

Echographie pelvienne par voie vaginale 

+ de 20 follicules infracentimétriques par ovaire ou un volume ovarien > 10 ml

 

Biologie : 

Hormone anti-müllérienne (AMH)  

 Le taux est souvent élevé mais il ne s’agit pas d’un critère diagnostique officiel

Diagnostics différentiels

Périménopause

FSH

 LH

Estradiol 

Hyperprolactinémie

Prolactine 

Bloc surrénnalien

17OH progestérone

au début du cycle

Pathologie thyroïdienne

Thyréostimuline (TSH) 

Hypercorticisme

Cortisol

Cortisol libre sur 24h 

ou test à la dexaméthasone

Grossesse

hCG

Evaluation du risque cardiovasculaire

Lors du diagnostic puis tous les 1 à 5 ans (selon FDR): 

Cholestérol total

Cholestérol HDL

Choslestérol LDL

Triglycérides 

Glucose à jeun

Epreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) sur 2 heures

Sources

– C Jamin. Syndrome de l’ovaire polykystique – Qui a vraiment un SOPK ? Revue GENESIS. Novembre 2021. 

– C. Rafenombolotiana et S Christin-Maitre. Diagnostic et prise en charge du SOPK en 2021. Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition. Octobre 2021. 

European Society of Endocrinology. International Evidence-based Guideline for the assessment and management of polycystic ovary syndrome. Février 2023. 

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