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Choix des examens du métabolisme du fer en cas de suspicion de carence en fer (2011)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

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  • La ferritine sérique est le marqueur à doser pour faire le diagnostic d’une carence en fer.
    La recommandation française de l’ANDEM, publiée en 1995, proposait de doser la ferritine ou le coefficient de saturation de la transferrine.

  • En plus de la ferritine, le couple fer sérique et transferrine (permettant le calcul du coefficient de saturation de la transferrine) est recommandé dans les situations inflammatoires (en particulier lors des cancers, des maladies intestinales chroniques inflammatoires), les cas d’insuffisance rénale chronique ou quand le résultat de la ferritine sérique n’est pas contributif (valeur normale ou élevée alors que la suspicion de carence en fer est forte).
    En outre, dans ces situations, les seuils de ferritine exigés pour poser le diagnostic de carence en fer sont plus élevés.

  • Le fer sérique seul et le couple fer sérique + ferritine (sans la transferrine) ne sont jamais recommandés.

  • Pour les femmes enceintes et les enfants, l’attitude pour le diagnostic de la carence en fer est moins consensuelle : absence d’exploration par des marqueurs du fer, ou exploration indiquée en l’absence de réponse à un traitement d’épreuve par fer, ou exploration par des marqueurs du fer qui sont alors la ferritine sérique en premier lieu (couplée au coefficient de saturation de la transferrine dans une publication).

  • Les récepteurs solubles de la transferrine ne sont mentionnés que dans les deux recommandations de l’OMS, en association avec la ferritine sérique.

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