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Diagnostic de la leishmaniose (Argumentaire) (2017)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

 

Cette évaluation rapporte une homogénéité entre la plupart des modifications proposées par le demandeur et les conclusions des méta-analyses et les positions professionnelles.

Au final, la HAS estime que :

  • La recherche d’ADN Leishmania par amplification génique (PCR) est indiquée :
    1. devant toute suspicion de leishmanioses (cutanée, cutanéomuqueuse et viscérale) afin de poser le diagnostic ;
    2. dans le suivi des patients immunodéprimés ayant été atteints d’une forme viscérale.
      Elle s’effectue sur prélèvement sanguin ou de moelle osseuse pour les cas de suspicion de forme viscérale et sur prélèvement de lésions des formes cutanées ou cutanéomuqueuses (biopsie, ponction, grattage, écouvillonnage…).
      Le résultat est quantitatif sur prélèvement sanguin et qualitatif pour tous les autres prélèvements.
      Le suivi des formes viscérales intervient environ tous les trois mois chez les patients immunodéprimés.
      La sérologie n’a pas d’utilité dans le suivi.

  • La recherche des anticorps sériques anti-Leishmania est indiquée dans le diagnostic des formes viscérales ou cutanéomuqueuses de leishmaniose.

Les techniques sont l’immunofluorescence (IFI) ou la technique immunoenzymatique (EIA – « ELISA ») pour la recherche initiale, suivie en cas de résultat positif d’une confirmation par immunoempreinte (Western-blot).
La technique d’agglutination (AGG) n’est plus à utiliser en première ligne.
La recherche des anticorps sériques n’a pas d’utilité dans le suivi.
La séquence de la recherche des anticorps sériques et de l’ADN n’est pas clairement établie pour les formes où ces deux examens sont retenus : forme viscérale et forme cutanéomuqueuse ; ils semblent néanmoins être réalisés concomitamment.

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