POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Règles générales
■ Toutes les doses de vaccins reçues comptent indépendamment du délai écoulé depuis la dernière dose reçue dès lors que l’âge minimal, l’intervalle minimal entre les doses et la dose d’antigène recommandée pour l’âge ont été respectés.
■ Privilégier l’utilisation de vaccins combinés dans le respect de leur limite d’âge fixée par l’AMM (par ex : hexavalents et Infanrix quinta® non indiqués après 3 ans).
■ Possibilité de réaliser jusqu’à quatre injections au cours d’une séance de vaccination en accord avec la personne vaccinée.
■ Utiliser des sites différents lors d’injections multiples, espacés d’au moins 2,5 cm, en privilégiant les deltoïdes chez les grands enfants et les adultes et la face antérolatérale de la cuisse chez les nourrissons. Les injections dans la fesse sont à proscrire. Après une vaccination BCG, ne pas vacciner pendant 3 mois sur le même membre.
■ Tous les vaccins peuvent être administrés le même jour ou à n’importe quel intervalle à l’exception des vaccins vivants viraux qui doivent être administrés le même jour ou à 4 semaines d’intervalle. Toutefois, la coadministration entre un vaccin contre la fièvre jaune et un vaccin ROR doit être évitée et un délai minimum de 4 semaines est recommandé entre ces vaccins ;
■ Il n’est pas dangereux d’administrer des vaccins à une personne éventuellement déjà immune vis-à-vis de cette maladie, et donc un rattrapage vaccinal est indiqué en cas de statut inconnu ;
■ Une réactogénicité accrue en cas d’administration de doses excédentaires de vaccins à base d’anatoxines tétaniques ou d’antigènes diphtériques est possible mais ces réactions restent peu fréquentes et n’entrainent pas de complications. Cependant, quand survient un œdème étendu du membre ou d’un phénomène de type Arthus, il convient d’interrompre la vaccination DTPCa/dTPca et de proposer un dosage des anticorps antitétaniques.
■ La présence d’une infection mineure ou d’une fièvre de faible intensité ne doit pas retarder le rattrapage vaccinal.
L’existence d’une maladie fébrile (> 38°) ou d’une infection aiguë modérée ou sévère ne contre-indique pas la vaccination mais peut conduire à la différer de quelques jours.
■ Les contre-indications médicales définitives à la vaccination sont extrêmement rares : allergie grave lors d’une précédente injection d’un vaccin, syndrome de Guillain Barré dans les 6 semaines qui suivent l’administration d’un vaccin, et, pour les vaccins vivants atténués, une immunodépression congénitale ou acquise. Les vaccins vivants ROR, contre la varicelle et le BCG sont contre-indiqués pendant la grossesse.
■ Le rattrapage vaccinal doit, en outre, respecter les obligations vaccinales en vigueur et assurer la réalisation des vaccinations exigibles pour l’entrée ou le maintien en collectivités (11 valences pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018 et 3 valences – DTP- pour les enfants nés avant).
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