AIDE A LA PRESCRIPTION
DIAGNOSTIC
Test de résistance génotypique du VIH |
EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Détection génome du virus VIH-1 par PCR |
Dosage plasmatique des antirétroviraux |
POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE
Indications des tests génotypiques de résistance :
- – Lors de la découverte de l’infection, ou avant l’initiation du traitement si non fait antérieurement
- – Échecs thérapeutiques (2 CV > 50cop/ml)
- – Prophylaxie post-exposition
- – Enfants
- – Grossesse
- – Symptômes neurologiques avec ARN VIH dans le LCR
Les tests génotypiques doivent être effectués en cas d’échec virologique (charge virale confirmée sur 2 mesures consécutives > 50 copies/mL), le patient étant sous traitement antirétroviral. L’intérêt de modifier rapidement le traitement après avoir constaté l’échec virologique est bien documenté par plusieurs publications montrant une accumulation de mutations de résistance quand le patient conserve la même thérapeutique malgré l’échec, même à des niveaux de charge virale relativement bas (entre 50 et 500 copies/mL). Un « blip « est défini par une élévation transitoire de l’ARN-VIH plasmatique, en général de moins de 100 copies/mL, observée sur un seul prélèvement, et ne justifie pas la prescription d’un test de résistance. L’interprétation des résultats d’un test génotypique de résistance et les choix thérapeutiques ultérieurs nécessitent une concertation entre le clinicien, le virologue et le pharmacologue.
Le groupe d’experts recommande :
– de prescrire un test génotypique de résistance lors du diagnostic de l’infection à VIH (AII), ou sur le dernier prélèvement disponible avant de débuter le traitement (AII) ;
– d’étudier par ce test génotypique les gènes de la RT, Protéase et Intégrase
– de rendre le premier résultat du génotype de résistance accompagné de l’identification du sous-type de VIH-1 (AII) ;
– de prescrire un test génotypique de résistance en cas d’échec virologique en s’assurant que le patient était sous traitement antirétroviral au moment du prélèvement (AI) ;
– que le choix du traitement de relais soit réalisé le plus souvent possible lors de concertation multidisciplinaire associant cliniciens, virologues et pharmacologues ;
– de prescrire un test de détermination génotypique du tropisme uniquement quand la prescription d’antagonistes de CCR5 est envisagée (AI), sur l’ARN ou l’ADN VIH selon la situation ;
– de demander la réinterprétation des résultats des anciens tests génotypiques avec l’algorithme le plus récent en cas de changement de traitement et de tenir compte de l’analyse des génotypes cumulés (AII) ;
– de conduire des études de recherche clinique sur la prévalence et la signification des variants résistants minoritaires (AII).
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