Définition
– Proportion > 50% de cellules mononuclées dans la population leucocytaire
– Proportion > 10% de lymphocytes activés (taille augmentée, coloration basophile)
Le syndrome mononucléosique est défini uniquement par la biologie.
Démarche diagnostique
Rapports sexuels non protégés ou toxicomanie
Sérologie VIH 1 et 2
Fièvre
+ Adénopathies diffuses
+ Pharyngite
Sérologie virus Epstein Barr
En cas de doute avec une angine à streptocoque bêta-hémolytique du groupe A
TDR angine
Si mise en route d’un traitement par bêtalactamines en cas de MNI, possibilité de rash cutané.
Autres signes cliniques
CMV (PCR +/- IgM)
HHV6 (IgM +/- PCR)
Sérologie Toxoplasmose
En cas de lésions :
PCR HSV
-> La grande majorité des cas de syndrome mononucléosique est secondaire à une infection par un herpèsvirus, le plus souvent EBV, ou à une infection par Toxoplasma gondii.
-> Une infection par le VIH est une cause rare de syndrome mononucléosique mais son diagnostic est important au vu du traitement antirétroviral nécessaire.
Chez la femme enceinte
CMV
PCR CMV
Test d’avidité des IgG pour dater de l’infection
Toxoplasmose
Mensuellement chez la femme enceinte séronégative :
Sérologie toxoplasmose
En cas de séroconversion :
Sérologie toxoplasmose à 10-20 jours
– Test d’avidité des IgG
Sources
– Immunopathologie. Item 217 – Syndrome mononucléosique. Elsevier Masson. 2022.
– Le moniteur des pharmacies. Le syndrome mononucléosique. Publié en septembre 2018.
– La revue du praticien. Syndrome mononucléosiques : éviter les pièges. Mis à jour en février 2023.
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