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Traitement antibiotique de la légionellose chez l’adulte – Mise au point actualisée (2012)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

Éléments de confirmation biologique

Le diagnostic biologique repose sur la recherche de l’antigène de Legionella pneumophila de sérogroupe 1 (Lp1) (en cause dans plus de 90 % des cas) dans les urines. La recherche d’une antigénurie est la méthode de choix en première intention. Le test se positive dans les premières 24-48 heures après l’exposition. La positivité de ce test peut persister en moyenne 2 mois après l’exposition et n’est pas modifiée par les traitements antibiotiques. L’antigénurie ne permet pas de détecter les sérogroupes autres que Lp1 (qui sont rares en pathologie humaine). Elle suffit pour effectuer la déclaration obligatoire.

Seule la culture de Legionella à partir des prélèvements respiratoires (y compris expectorations) ou d’hémocultures permet par l’identification de la souche, à la fois le diagnostic et l’enquête épidémiologique, ainsi que la comparaison des souches entre elles (cliniques et environnementales) par des méthodes génotypiques. Sa réalisation est encouragée pour les formes ambulatoires, et fortement recommandée en cas d’hospitalisation que l’antigénurie soit positive ou même négative en cas de forte suspicion de légionellose.

La demande de culture (nature de la bactérie recherchée) doit être spécifiée au laboratoire d’analyses en raison de la nécessité d’utiliser des milieux spécifiques.

En cas de forte suspicion de légionellose, si l’antigénurie est négative, la PCR Legionella sur prélèvement pulmonaire permet le diagnostic rapide des cas à Legionella pneumophila et non pneumophila.

La sérologie et l’amplification génique (PCR, SBT) peuvent être utilisées pour le diagnostic des légionelloses à L. pneumophila non sérogroupe 1 et à Legionella non pneumophila (sauf SBT).

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